Découverte du Contraction monitoring - Je vous livre quelques secrets

Il n’est plus un secret pour personne que durant les neuf mois de grossesses, la femme enceinte fait le monitoring. C’est en réalité un contrôle effectué à l’aide d’un appareil appelé monitoring chez un médecin spécialiste pour suivre le battement du cœur du bébé et l’évolution des contractions d’une femme enceinte.

Il n’est plus un secret pour personne que durant les neuf mois de grossesses, la femme enceinte fait le monitoring. C’est en réalité un contrôle effectué à l’aide d’un appareil appelé monitoring chez un médecin spécialiste pour suivre le battement du cœur du bébé et l’évolution des contractions d’une femme enceinte. Il est d’ailleurs recommandé en cas de grossesse risqué pour un bon suivi. Vous attendez un bébé et vous aimeriez en savoir plus sur cette pratique. Lisez le présent article pour être édifiés.

En quoi consiste le monitoring ?

Le monitoring est un appareil qui consiste à faire l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal. En effet, à l’aide de deux capteurs positionnés sur le ventre de la future maman, on enregistre l’activité contractile. Ces deux capteurs sont reliés à une machine. 

Le premier a pour rôle de mesurer le nombre de battements par minute du cœur du bébé. Le second quant à lui est placé en haut de la bedaine de la future maman et mesure les contractions, leur intensité et leur durée. L’ensemble des données relevées est transcrit instantanément sous la forme d’un tracé à trois courbes.

Ces courbes représentent les battements cardiaques de l’enfant, ses mouvements, ainsi que la fréquence et l’intensité des contractions. Le monitoring peut être réalisé pendant la grossesse en même durant le travail.

L’utilité du monitoring

Le monitoring au prime abord permet de savoir si la femme a des contractions et permet de suivre le rythme de ces dernières. Durant la grossesse, le monitoring peut par exemple mettre en évidence une activité contractile inhabituelle. Il sert à déterminer des pathologies chez la femme enceinte ou le fœtus. 

En effet, il détermine les menaces d’accouchement prématuré, plus ou moins la nécessité de la mise en route d’un traitement médical. Durant l’accouchement, avec le monitoring, on peut analyser la réaction du fœtus par rapport aux contractions utérines, celles-ci réduisant l’apport en oxygène et modifiant la circulation du sang dans le placenta. 

Lorsqu’une anomalie est identifiée par exemple, la sage-femme change de position à la future maman pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une anomalie du cordon. En outre, grâce au monitoring, on peut déjà déterminer l’état de santé de l’enfant à naître. Lorsque le bébé se porte bien, son rythme cardiaque est compris entre 120 et 160 battements par minute avec des variations. 

Par contre, quand le battement du cœur du bébé accélère ou ralentit ou encore quand la vitesse de son rythme cardiaque ne varie pas même suite à une stimulation, on peut déjà déduire qu’il y a anomalie. En cas d’anomalie du rythme cardiaque fœtal détectée, la sage-femme peut introduire des capteurs internes dans l’utérus pour préciser l’anomalie. 

Il peut s’agir de l’oxymétrie de pouls fœtal ou de l’électrocardiogramme fœtal. Par ailleurs, on peut prélever une goutte de sang sur la peau du crâne du bébé afin de vérifier si ce dernier manque d’oxygène. Il s’agit de la technique du PH au scalp.

Comment se faire le monitoring ?

Tout d’abord, le monitoring se fait chez un médecin ou une sage-femme dans leur cabinet ou au domicile de la femme enceinte. On peut également le faire dans une clinique d’obstétrique ou même dans un service hospitalier. La réalisation du monitoring ne requiert aucune préparation préalable. On demande simplement à la mère de s’allonger sur un lit sur le côté gauche. 

Les deux capteurs du cardiotocographe sont posés sur le ventre de la femme avec deux sangles qui les maintiennent en place. Le monitoring à son tour enregistré le battement et transcrit le rythme cardiaque en forme de graphisme ou de tracé sur un papier. Il ne dure que 30 minutes en moyenne.

Que faire durant un monitoring ?

Les premières séances de monitoring sont généralement excitantes et émotionnelles chez la femme. On entend en effet les premiers battements du cœur de son bébé. À force de le pratiquer plusieurs fois durant la grossesse, le moniteur finit par s'ennuyer. Alors que faut-il faire pendant cette séance ? 

Pendant cette séance, la chose la plus simple à faire pour ne pas s’ennuyer est de faire une petite sieste. Vous pouvez également occuper votre cerveau en pensant par exemple à autre chose lorsque vous n’avez pas sommeil. 

Si vous adorez lire, gardez sur vous des romans, cela va vous permettre de ne pas trouver le monitoring ennuyant. On peut aussi s’occuper avec son téléphone ou un jeu. Outre ces occupations, on peut aussi participer activement à la séance en essayant de déceler ce qui stimule le plus votre enfant. 

En effet, une stimulation du bébé augmente son rythme cardiaque. Il faut par exemple toucher le ventre ou demander au papa de toucher votre ventre à divers endroits. On peut aussi tousser, ça stimule le bébé à naître. 

Par ailleurs, si vous n’en pouvez plus de la durée de votre monitoring, vous pouvez regarder la courbe, voir le rythme cardiaque de votre enfant. Si vous n’êtes pas seule dans la salle, vous pouvez essayer de deviner compte tenu de la courbe des autres mamans leur stade de la grossesse.



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